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fontanaure

7 mars 2015

Identité

Ni musulmane, ni catholique
ni intellectuelle, ni grande lectrice.
Née paysanne, de parents modestes mais sans avoir souffert de manque, à part les livres et les vêtements modernes.
Nous avons vécu à deux kilomètres cinq cent du village sans voiture mais avec un vélo puis un solex puis une mobylette.
Nous avons vécu sans livre sauf le dictionnaire, sans cinéma, sans connaissance des arts mais nous savions voir l'art dans les paysages.
Et je reste avec l'énigme de la guerre de mon père mobilisé en avril 1915.
Et je reste avec l'énigme de la famille de ma mère et de son secret ( divulgué à moitié par une tante ) ; je cherche qui est le bâtard ou la bâtarde dans la généalogie de ma mère ; pour le procréateur qui a renié son amie et son enfant, le choix semble assez facile !

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7 mars 2015

Un grand musicien

Il était venu, il jouait merveilleusement du violon, je l'entendais et j'étais dans les délices !
J'aimerais le voir et l'entendre jouer du violoncelle.
J'aimerais le voir et l'entendre jouer de la flûte.
J'aimerais le voir et l'entendre jouer du piano.
Mais il est loin et je ne peux pas faire le deuil de sa musique.
( février 2015 )

22 janvier 2015

Vie oubliée

Jamais, au grand jamais, j'avais vécu cela, ces sensations intenses, ce corps qui chantait, ce corps adoré !
Sensations nouvelles et inespérées. Ce corps musclé, plein d'énergie, plein de douceurs, plein de bonheurs, plein de plaisirs. Ce corps plein de délices, plein de saveurs, plein d'ardeurs.
Et toutes ces sensations installées en moi ressurgissaient quand on ne s'y attendait pas.
Et tous ces ressentis dans mon corps qui demeuraient en moi comme un petit miracle.
Tout cela, comme si j'avais quinze ans, comme si j'étais encore très jeune, comme si l'expérience ultérieure parfois sordide était annulée définitivement !
Comme un violon qui continuerait à faire de la musique malgré l'absence du violoniste !
( Janvier 2014 )

15 mai 2014

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1 mai 2014

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30 avril 2014

Fantasmes ?

Mais c'est qui ce mec qui se prend pour Louis quatorze.
Il a sa cour où il a fait venir les plus charmantes femmes, sa cour sur Internet. Un petit clic, un petit e-mail par ci par là, un petit coup de téléphone, il fait son marché, il appelle, il fait un geste, un rendez-vous au café où il l'examine sous toutes les coutures.
Il aime bien changer, quelquefois lui suffisent, il ne donne pas suite, il n'aime personne, il aime jouer à manipuler !

30 avril 2014

Elle est fatiguée, elle déteste tous ces rochers

Elle est fatiguée, elle déteste tous ces rochers sur la route, toutes ces pierres qui empêchent l'eau de passer, tous les déchets photographiés, tous les déchets dans la nature, tous les locaux trop fermés, tous les lieux trop imprégnés de mauvais souvenirs.
Et aussi les insectes harceleurs et les bêtes féroces et toutes les foules qui crient leurs haines sans savoir pourquoi, et toutes les foules qui acclament les nouveaux leaders politiques qui veulent remplacer Mussolini.
Mais je crois qu'elle ne déteste pas les gens !
Mais pour les aimer, elle a bien changé, elle ne sait pas !

30 avril 2014

Ils étaient tous allés au spectacle. Elle n'avait

Ils étaient tous allés au spectacle. Elle n'avait pas aimé le portrait très haut dans le hall d'entrée. Elle s'ennuyait !
A la fin, les gens faisaient des salamalecs, des félicitations ...
Elle était pressée de partir, elle a dû traverser les ruelles sombres pour rejoindre sa voiture sur les quais. Mauvais souvenir !

30 avril 2014

Fiction ancienne

Elle détestait cette garçonnière où les femmes passaient, tout était faux, tout était faux semblant. C'était autrefois et ce n'était pas une garçonnière, c'était quoi alors, je n'en sais rien.
Et lui faisait le fier sur son estrade, on se serait cru sur les bancs de l'école en 1950. Et lui avait sa cour attentive, comment ne pas être grisé par toutes ces femmes qui l'écoutaient.
Et oui, il y a beaucoup de choses qu'elle détestait et tout se mélangeait !

28 avril 2014

Elle n'était pas retournée au bord de la rivière

Elle n'était pas retournée au bord de la rivière depuis 2005, elle avait arpenté les petites ruelles, elle avait traîné au bord de la rivière, elle avait déniché tous les recoins, elle savait que c'était son coin.
Elle n'y était jamais retournée depuis sauf ce jour où elle fît une courte promenade avec une personne distante.
Elle ne retournera plus jamais au bord de cette rivière, peut-être va-t-elle détester ce paysage, peut-être ira-t-elle dans cette ville malgré le risque de rencontres inopportunes !
Toutes ces vieilles ruelles, la grande rue, lui rappelle son enfance !

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